On pensait avoir franchi un cap avec GPT-4. En réalité, ce n’était qu’un palier. GPT-5, lui, ne se contente pas d’évoluer : il redistribue les cartes. Nouveau modèle, nouvelle logique, nouvelle façon d’interagir avec l’IA générative.
Et si vous pensiez passer à côté en douce… raté. GPT-5 est déjà là. Intégré à vos outils. Dissimulé dans vos interfaces.
Un vieux rêve, une longue route : petite histoire de l’intelligence artificielle
Avant GPT-5, avant même les ordinateurs, il y avait déjà cette idée folle : créer une machine capable de penser. De comprendre. De dialoguer. Ce fantasme traverse les siècles : des automates de la Grèce antique aux légendes du Golem, en passant par les horlogers du XVIIIe siècle qui rêvaient de mécaniques animées.
Mais l’histoire moderne de l’IA commence vraiment au XXᵉ siècle.
- 1950 : Alan Turing pose la question fondatrice “Les machines peuvent-elles penser ?” et propose son célèbre test.
- 1956 : lors de la conférence de Dartmouth, John McCarthy forge le terme “intelligence artificielle”. L’IA devient un champ de recherche à part entière.
- Années 1980 : essor des systèmes experts. On pense que l’IA va tout révolutionner. Elle ne le fait pas. Premier hiver.
- Années 2010 : renaissance grâce au deep learning, aux données massives, aux GPU. Les machines apprennent. Vraiment.
- 2020–2025 : explosion des modèles de langage. GPT-3, GPT-4, GPT-4o… puis GPT-5. L’IA devient conversationnelle, créative, presque familière.
Ce qu’il faut retenir ? L’IA n’est pas née d’hier. Elle est le fruit de décennies de tâtonnements, de percées, de désillusions aussi. GPT-5 n’est pas une rupture soudaine. C’est une étape. Une étape majeure, certes, mais dans une histoire bien plus longue, bien plus humaine qu’on ne le croit.
GPT-5, c’est quoi exactement ?
GPT-5, c’est le nouveau modèle de langage d’OpenAI, annoncé pour l’été 2025. Il succèdera à GPT-4o, avec une ambition claire : unifier toutes les capacités (texte, image, audio, vidéo) dans une seule interface fluide, cohérente, presque… organique.

Les nouveautés clés
Derrière le nom “GPT-5” se cachent bien plus que de simples améliorations techniques. Ce sont des fonctions inédites, pensées pour transformer l’expérience utilisateur à tous les niveaux. Voici les avancées qui marquent une véritable rupture dans l’usage de l’intelligence artificielle.
Quand l’innovation rencontre ses limites
Pour les créateurs de contenu
Les créateurs de contenus pourront générer un article, une image d’illustration, un résumé audio et une version vidéo… en une seule commande. Mais attention : il ne remplacera pas la vision. Il l’amplifiera.Un bon prompt reste plus puissant qu’un mauvais brief.
Pour les entreprises
Fini les chatbots qui tournent en rond. GPT-5 devrait mieux comprendre les intentions, les émotions, les contextes. Il pourrait gérer des interactions longues, complexes, nuancées. Et il devrait apprendre vite. Très vite.
Pour les éducateurs
Imaginez un assistant capable de suivre un élève sur plusieurs mois, de s’adapter à son niveau, de lui proposer des exercices personnalisés, de corriger ses erreurs… et de le motiver. Cela pourrait être GPT-5. Un tuteur augmenté.
Pour les développeurs
GPT-5 comprendrait mieux le code, les dépendances, les architectures. Il pourrait générer des modules entiers, proposer des tests, documenter automatiquement. Et devrait dire “je ne sais pas” quand il faut.
Ce que disent les chiffres (été 2025)
Les avancées technologiques impressionnent souvent par leurs promesses. Mais ce sont les chiffres qui traduisent le mieux leur impact concret. Voici les principales données techniques de GPT-5, mises à jour pour l’été 2025 ( pour prendre toute la mesure de cette nouvelle génération d’intelligence artificielle.)

Les limites à ne pas oublier
GPT-5 restera un outil. Brillant, certes. Mais pas infaillible. Il pourra encore halluciner, se tromper, manquer de nuance. Et surtout : il ne comprendra pas. Il simulera la compréhension. C’est subtil, mais fondamental.
Et puis il y a la question des données, de la transparence, de l’éthique. OpenAI envisage d’intégrer de la publicité , mais promet qu’elle ne biaisera jamais les réponses.

Bonnes pratiques pour tirer le meilleur de GPT-5
GPT-5 est un outil puissant, mais comme tout outil, il révèle son plein potentiel entre de bonnes mains. Voici quelques principes simples, mais essentiels pour en tirer le meilleur, avec rigueur, créativité et esprit critique.
GPT-5 vs GPT-4 : une vraie rupture ?
Oui. Et non. GPT-4 était déjà impressionnant. GPT-5 pousse les curseurs plus loin : plus de mémoire, plus de logique, plus de fluidité. Mais ce qui change vraiment, c’est l’expérience utilisateur. On ne parle plus à une IA. On collabore avec elle. GPT-4 répondait. GPT-5 anticipe.
Une simplification… qui renforce la confiance
L’un des changements notables apportés par GPT-5 serait la suppression du sélecteur de modèle. Fini le choix explicite entre GPT-4, Turbo, ou autre déclinaison. L’utilisateur interagira désormais avec une interface unifiée, sans avoir à s’interroger sur la version en cours.
Derrière ce changement se cache une démarche assumée : réduire la complexité… mais aussi les malentendus. Comme l’a résumé Sam Altman, PDG d’OpenAI :
« Nous détestons le sélecteur de modèle. »
Ce parti pris soulève des enjeux éthiques importants et semble, à bien des égards, bénéfique pour l’utilisateur :
- Moins d’opacité : l’usage est simplifié, sans hypothèse hasardeuse sur les capacités du modèle en cours.
- Moins de biais : on évite que l’utilisateur choisisse par erreur un modèle moins performant ou interprète à tort une différence de comportement.
- Plus de stabilité : un seul point d’entrée, mieux calibré, mieux maintenu.
Selon Journal du Geek, cette décision s’inscrit dans une volonté plus large de renforcer la lisibilité de l’outil. Et de faciliter la montée en compétence, y compris pour des publics moins experts.
D’autres choix confirment cette orientation éthique. OpenAI a notamment indiqué qu’aucune publicité ne devait influencer les réponses générées, estimant que cela serait
« destructeur pour la confiance ». (Source : Écran Mobile)
GPT-5 dans la vraie vie : 3 cas possibles
- Une PME du tourisme : Une agence de voyages pourrait utiliser GPT-5 pour générer des itinéraires ultra-personnalisés, créer des vidéos immersives à partir de simples descriptions, et répondre aux demandes clients en cinq langues.
- Un lycée rural : Un professeur d’histoire pourrait avoirs recours à GPT-5 pour créer des capsules vidéo interactives, corriger les devoirs plus rapidement, et proposer des quiz adaptés au niveau des élèves. Résultat : une meilleure participation… et une meilleure mémorisation.
- Une startup en cybersécurité : GPT-5 serait intégré pour analyser des logs, détecter des anomalies, rédiger des rapports techniques clairs et exploitables. Le gain de temps estimé par l’équipe : jusqu’à 12 heures par semaine.
Une date à surveiller : le 6 octobre 2025
OpenAI tiendra le 6 octobre 2025 la troisième édition de son événement annuel, le DevDay, à San Francisco. Cette conférence, pensée comme l’équivalent de la WWDC d’Apple ou du Google I/O, s’adresse aux développeurs et à l’écosystème tech au sens large. Une keynote inaugurale diffusée en direct est prévue, et tous les signaux laissent penser qu’elle pourrait marquer la présentation officielle de GPT-5 selon Numerama. Initialement attendu début 2025, le modèle avait été repoussé de « quelques mois » par Sam Altman au printemps. Le calendrier semble désormais converger vers cette date stratégique, qui offrirait à OpenAI une vitrine mondiale pour dévoiler ses dernières av
À retenir
GPT-5 ne sera pas qu’un simple saut technologique ; ce sera une nouvelle manière d’interagir avec la machine. Là où GPT-4 répondait, GPT-5 collaborera. Il unifiera tous les formats dans une interface fluide, apprendra de ses utilisateurs, affinera son raisonnement et soulèvera de véritables questions sur l’éthique et la gouvernance de l’IA. Une bascule qui redéfinira la nature même de notre dialogue avec la technologie.